pesticides, ogm et perte de la biodiversité.....
Vous êtes surement au courant que nous avons perdus une grande partie de notre biodiversité
et de la façon de faire des grandes multinationales : contrôler les semences c’’est contrôler la nourriture, contrôler la nourriture c’est contrôler le monde…
En tout et pour tout 10 multinationales contrôlent 50% du secteur semencier PLANETAIRE.
Que ce soit les mêmes qui contrôlent également 60% de l’agrochimie est bien sur pure coïncidence….
Nous avons perdu environ 75% de notre biodiversité agricole européenne….
Et ailleurs ce n’est pas mieux : en inde sur 10000 variétés de riz, il n’en reste qu’une cinquantaine.
Au Mexique, berceau historique du mais, 80% de ses variétés traditionnelles ont disparu.
80% des terres arables appartiennent à des multinationales qui cultivent 9 plantes principales :
Blé, riz, maïs, millet, pomme de terre, patate douce, canne à sucre et soja.
Plusieurs milliers d’espèces végétales ont été utilisées au cours de l’histoire pour l’alimentation humaine mais on en cultive plus que 150.
Les semences « officielles » celles que vous achetez ou celles dont proviennent les légumes et céréales que vous achetez sont des hybrides ou issus de plantes transgéniques.
Cela signifie dans le premier cas que le paysan ou l’agriculteur ne peut réutiliser ses propres semences et qu’il se rend ainsi dépendant des semencier, mais aussi que les plantes issus de ces graines ont perdu une grande partie de leur patrimoine génétique et sont de simples clones homogènes et artificiels.
Dans le deuxième cas le génome de la plante a été modifié soit en ajoutant un gène étranger (d’une bactérie, d’un animal ou d’une autre plante on parle alors d’une plante transgénique)
Ou bien par modification des gènes de la plante sans ajout de gène étranger. Cette opération provoque bien des modifications chimiques mais légalement la plante n’est pas considérée comme étant un ogm.
Les effets des ogm n’ont jamais été étudiés à long terme, les plantes gm qui produisent tout le long de leur cycle de vie un insecticide puissant ne sont pas considérées come un pesticide par exemple… de plus il n’existe aucune protection pour éviter la contamination par pollinisation d’un champ transgénique vers un champ conventionnel ou bio.
80 % du soja importé pour nourrir le bétail est du soja transgénique, nos aliments peuvent contenir jusqu’à 0,9 % d’ogm sans nécessiter d’étiquetage. Pour les produits issus d’agriculture bio le seuil s’abaisse à 0,1%, et il existe un logo « garanti sans ogm » que les grands lobbys tentent de faire interdire.
Il faut 2 tonnes de pétrole pour fabriquer 1 tonne d’engrais.
36 milliards de dollars sont dépensés tous les ans en fongicides et autres pesticides, avec une augmentation du nombre de maladies végétales proportionnelle à l’augmentation de la chimie :
plus de 300 maladies graves attaquent les plantes alimentaires en monoculture.
Sans parler de l’augmentation des graves maladies qui touchent les consommateurs, pour lesquelles les pesticides sont directement impliqués ni de l’appauvrissement de la biodiversité qui est une conséquence directe.
Lors de la pulvérisation, de 25 à 75% de la quantité de pesticides partent dans l’atmosphère entrainant la contamination de l’air, des brouillards, et des pluies…
D’après l’IFN on retrouve des résidus de pesticides dans 91% des eaux superficielles et 56% des eaux souterraines analysées en France.
Un enfant consommant des repas équilibrés selon les recommandations du ministère de la santé (5 fruits et légumes par jour, 3 produits laitiers, etc…)
Est susceptible d’être exposé en l’espace de 24h à :
128 résidus chimiques dont 36 pesticides différents, ainsi que
47 substances cancérigènes et 37 perturbateurs endocriniens.
(Association générations futures décembre 2010)
Une étude américaine quand à elle a montré que la consommation de produits bio permet de réduire fortement la présence de pesticides dans l’organisme.
Quelle voie allons nous choisir ?
Vous pouvez agir, au quotidien, et cela devient même un devoir car au cas où vous ne l’auriez pas remarqué la société de consommation enrichit les grandes multinationales, lesquelles pour peu qu’elles en tirent du profit n’ont aucun scrupule de détruire la vie ni de rendre nos enfants malades.
La cause de la famine n’est pas le manque de nourriture, mais la mauvaise répartition des biens. Chaque jour, plus de dix mille personnes meurent de faim alors que près de la moitié de la production alimentaire mondiale est gaspillée, durant les phases de production, transformation, distribution, consommation…
Et encore 50 % des céréales produites servent à l’élevage du bétail des pays riches.
On pourrait également considérer comme gaspillage le fait qu’il faille environ 16kg de céréales et 15000 litres d’eau pour produire 1kg de viande de bœuf.
Pour nourrir l’humanité en 2050 avec les modes de production et de consommation actuels il sera nécessaire d’augmenter la production agricole de 70%. Malheureusement, pour chaque tonne de nourriture produite, de 6 à 18 tonnes de sol sont perdus…. L’agriculture est directement mise en cause dans le processus de désertification: les déserts et surfaces menacées de désertification couvriront 70% de la surface terrestre en 2025.
(rapport 2009 de la FAO[1], Luc Gnacadja secrétaire de la convention sur la lutte contre la désertification)
En Europe, on estime que les sols ont perdu 90% de leur vie bactériologique (Claude Bourguignon) 80% des terres arables dans le monde appartiennent aux grandes multinationales qui les convertissent…. En terres stériles.
Mais je vous le dis, car on tente de vous le cacher, mais c’est bien le consommateur qui est responsable, car il fait des choix non-conscients alors qu’il suffirait de remettre en questions ses habitudes de facilité et prendre conscience que la consommation est un acte politique….
Eveillez vous et cessez de vous lamenter, vous avez permis à ceci d’être.